Le 24 novembre, 13 de nos soldats ont sacrifié leur vie pour nos valeurs.
Lundi 2 décembre, c’est autour de treize cercueils drapés de bleu-blanc-rouge que la France a pleuré lors de l’hommage national rendu aux treize soldats tués, officiers et sous-officiers, qui servaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC), au 4e régiment de chasseurs (4e RCH), au 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) et à la Légion étrangère.
Parmi eux, 3 étaient Val-de-Marnais.
Le capitaine Nicolas Mégard, 35 ans, était né à Villeneuve-Saint-Georges. Il appartenait également au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau. Il était marié et père de trois enfants et servait dans l’armée depuis quatorze années. Dans la commune, les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers (BSPP) du centre de secours et du fort de Villeneuve, à l’image de toutes les unités de la brigade en Ile-de-France, rendront hommage ainsi qu’aux douze autres soldats lors d’un hommage, lundi, accompagné d’une minute de silence.
Le lieutenant Alex Morisse, 30 ans, était né à Champigny-sur-Marne. Il faisait partie, lui aussi, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau. Il s’était tourné vers les hélicoptères dès son engagement dans l’armée en 2011 et avait décroché son brevet de pilote d’hélicoptères appui-destruction. Il avait déjà participé à trois missions au Mali en 2017, 2018 et 2019.
Le capitaine Clément Frison-roche, qui allait bientôt avoir 28 ans, était né à Saint-Mandé, à l’hôpital d’instruction des armées Bégin, dont la maternité a fermé en 2015.
Marié et père d’une fillette de sept mois, il est le fils d’un ancien commissaire en chef de la marine, né lui aussi à Saint-Mandé et d’une ancienne commissaire de l’air. Il faisait partie du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau. Il avait suivi une école préparatoire avant d’intégrer Saint-Cyr de 2013 à 2015. La ville de Saint-Mandé a mis ses drapeaux en berne et a ouvert un registre à la mairie afin que les habitants puissent y écrire leurs messages.
